mardi 30 juin 2009

Ciné-Parc

Après toutes les explications du dernier mois, voici enfin le film complet.

Maintenant que le projet est complet, je vais passer à d'autres types de création. Je vous tiendrai au courant des nouveaux développements.

lundi 29 juin 2009

2 semaines déjà!

Me voici de retour après 2 semaines d'absence durant lesquelles, j'ai travaillé à mon dernier court-métrage animé.
Celui-ci est maintenant complet. Je planche présentement sur la dernière partie de mon article sur le "Making of" de ce court film.

D'ailleurs, celui-ci a été présenté en primeur ce soir à la soirée Kino Rive-Sud. Je le mettrai en ligne dès que j'ai terminé mon article.

Et maintenant, repos!

dimanche 28 juin 2009

Les étapes d'un court-métrage animé (4e partie)

Wow! déjà deux semaines depuis le dernier message. Faut dire que la production du court-métrage a pris tout mon temps. Voici donc les ultimes étapes dans la création d'un court-métrage animé.

Le timing
Il est maintenant temps de planifier tous les mouvements du film en fonction du temps qu'ils occuperont à l'écran. Sachant qu'une seconde d'animation correspond à 24 images de film (30 en vidéo) chaque mouvement doit être décomposé afin de planifier le nombre de dessins nécessaires pour accomplir une action.
Pour cette étape, on peut fonctioner avec différents types d'outils. Certains animateurs aiment travailler avec des partitions musicales où ils peuvent illustrer les actions selon le tempo à respecter. D'autres optent plutôt pour des feuilles d'exposition. Enfin, certains y vont d'instinct. Pour ma part, je travaille avec MonkeyJam, un logiciel qui me sert à faire à la fois ce travail de planification et les étapes subséquentes dont je parlerai plus bas.



L'animatique
Pour s'assurer que le timing est bon, on peut créer ce qu'on appelle une animatique. En fait, il s'agit de filmer des images fixes représentant les différentes actions du film. On peut ainsi les visionner en même temps qu'on écoute la bande son pour s'assurer que le tout est coordonné mais surtout que chacune des actions est présentée assez longtemps à l'écran pour être lisible.

Le pencil test
Avant de faire le film au propre, il est préférable de faire des essais afin de s'assurer que les mouvements soient fluides. C'est en effet triste de se rendre compte qu'un mouvement ne passe pas bien à l'écran une fois qu'on a fait le dessin au propre et qu'on l'a mis en couleur ou pire, une fois que le film est complet.
En faisant ces tests sur des crayonnés, on ne perd pas de temps à peaufiner chaque dessin inutilement et on peut vite corriger une ligne ou une trajectoire qui n'est pas satisfaisante.
En travaillant dans Photoshop, j'ai l'avantage de pouvoir inclure tous les diférents dessins d'une même séquence dans un même fichier mais sur des calques transparents différents. Il est ensuite facile de les retrouver pour les réorganiser ou les corriger.


L'encrage et la mise en couleur
Dans ce monde digital, l'encrage n'a plus rien à voir avec le fait de tracer les dessins sur des feuilles de celluloïde. Tous mes dessins sont fait dans Photoshop. Cette étape consiste donc à reprendre sur un nouveau calque les esquisse avec un trait plus fini et surtout à ajouter les couleurs qui vont finaliser le dessin.


La "photographie"
Dans les beaux jours du cartoon à Hollywood, le travail le plus ingrat dans un studio d'animation était probablement celui du photographe qui devait prendre les clichés de chacune des images avec une caméra montée sur un support vertical. Celui-ci devait donc (soit seul ou avec l'aide d'un assistant) placer sur une plaque les différents dessins selon les instructions du réalisateur puis les remplacer par les dessins suivants avant de prendre de nouveaux clichés. Un mouvement qu'il reprenait plus de 5000 fois pour un simple court-métrage de 7 minutes. Dans mon cas, le travail n'est pas plus agréable. Il faut en effet que j'enregistre chaque image du film au format JPG avant de l'importer de nouveau dans le logiciel Monkey Jam. C'est ce qui me permet ensuite de compiler ces images en une animation au format AVI (format vidéo natif de Windows)

Le montage
Une fois que les séquences animées sont complètes, il me reste à finaliser er montage. J'importe alors toutes mes séquences de film ainsi que la musique, les dialogues et les effets sonores dans le logiciel Studio de Pinnacle. Une fois que tous les morceaux sont en place, je suis prêt à enregistrer ma séquence sur un DVD, à le transférer sur bande vidéo ou à l'enregistrer en tant que fichier vidéo informatisé (MPG, Realvideo, DivX, AVI, WMV, etc.)

Dans mon prochain message, le film enfin complet.

jeudi 11 juin 2009

Teen Paladin, premier teaser

J'ai récemment présenté des extraits d'un storyboard sur lequel j'ai travaillé. Même si le film est loin d'être fini, un premier "Teaser" est déjà disponible via YouTube. Pour ceux que ça intéresse.

Je vous avise tout de suite qu'on n'y voit pas grand chose mais c'est pour mieux garder les surprises pour plus tard.

mercredi 10 juin 2009

Les étapes d'un court-métrage animé (3e partie)

Pour revoir les parties 1 et 2 de cet article, suivez ces liens :




Voilà! Nous arrivons maintenant à la partie où les dessins prennent forme avant de s'animer.


Les Layouts et les décors



C'est à l'étape du layout qu'on fait véritablement la mise en scène d'un dessin animé. C'est là où on décide de la disposition de tous les éléments à l'écran. C'est aussi à cette étape qu'on commence à imaginer les décors.


Dans ce cas-ci, le décors pour mon plan se limitait à une scène très stylisée un peu à la manière de ce qui se faisait en animation limitée dans les années 60. J'ai donc pris de l'avance en créant le décors immédiatement. Restait à disposer la série de friandises qui va défiler et à choisir le sens de leur défilement. Ici, ils iront de gauche à droite parce qu'on introduit notre sujet.






Pour chaque plan, un décors doit être dessiné. Il doit tenir compte de la mise en scène déterminée lors des layouts afin que les personnages puisse s'y mouvoir de façon réaliste.


Une paire de rideau rouges encadrant un fond de ciel bleu étoilé, une scène en demi-cercle dans les tons pastels pour mettre en valeur les couleurs plus vives des personnages qui vont y apparaitre. On ne noiera pas non plus les personnages dans des décors étouffants. Vaut mieux garder des grands aplats de couleurs.




Les dessin d'animation



En me basant sur les esquisses et le layout, j'ai pu créer mon défilé de friandises. Ici, on voit le premier dessin de la future séquence d'animation. Chaque personnage a été dessiné sur un calque transparent. Dans une séquence pleinement animée, chacun de ces personnages serait ensuite redessiné en entier avec de légères variations 12 à 24 fois par seconde de film afin de créer un mouvement fluide. Par contre, dans ce cas, nous usons de la méthode de l'animation limitée. Seules certaines parties des personnages seront redessinées pour sauver du temps et des efforts. Nous y reviendrons plus tard.


La couleur

Comme nous l'avions mentionné dans un texte précédent, les couleurs sont déterminées à l'avance pour mettre en valeur les personnages dans le plan mais aussi pour créer une ambiance ou un style. Pour chacun des personnages , on conçoit une charte de référence afin que les couleurs demeurent uniformes du début à la fin du film. (Sauf naturellement si on décide d'user des couleurs de manière stylistique pour créer des effets ou des émotions.)



Nous voici donc prêts à ajouter de la couleur à nos friandises. Les couleurs sont peintes sur un deuxième calque transparent que l'on place sous le premier où se trouvaient les contours.

Maintenant que nos friandises sont en couleur, ne reste plus qu'à observer l'effet qu'ils donneront une fois juxtaposés aux décors.

Le résultat est satisfaisant. Les personnages ressortent définitivement du décors sans avoir l'air de flotter au dessus.

Dans le prochain chapitre, nous assisteront aux premiers mouvements animés.

À bientôt!

lundi 8 juin 2009

Les étapes d'un court-métrage animé (2e partie)

Pour ceux qui auraient manqué la première partie, elle est disponible ici.

Aujourd'hui, nous passons à l'étape suivante : l'enregistrement de la bande son. En effet, en animation, les sons sont enregistrés en premier lieu afin de servir de référence pour la synchronisation avec les images qui viendront par la suite.

Les dialogues
Dans le cas de mon court métrage, il y a 3 personnages parlants : Mr. Snack et un couple de jeunes qui fréquentent son établissement. j'ai donc du enregistrer leurs dialogues. Si j'avais le temps, j'aurais fait appel à des comédiens mais aujourd'hui, je dois faire vite. J'ai donc enregistré moi-même les dialogues des trois personnages et j'ai ensuite altéré leurs voix afin de leur donner différents timbres bien reconnaissables.

Ensuite, il restera à endommager la trame de son pour qu'elle resemble à une vieille bande audio enregistrée en mono tout en restant audible.

La musique

Pour ce qui est de la musique, le miueux serait d'avoir un compositeur pour écrire un morceau original mais encore une fois, on n'a ni le temps, ni les moyens pour ça. Reste donc la musique libre de droit qu'on peut utiliser et modifier sans avoir à défrayer un sou pour les droits d'auteurs. J'ai donc pigé un morceau qui me semble convenir au ton de mon film.

À ça, on ajoutera aussi quelques effets sonores histoire de pimenter le tout.

La suite de cet exposé vous sera présentée d'ici peu. D'ici là, n'hésitez pas à m'écrire vos commentaires.

dimanche 7 juin 2009

Impromptu No 1

Juste pour le fun!

Un court-métrage réalisé par mon bon ami Eric Bourguignon que nous avons co-écrit en quelques minutes.




Le film a été aussi présenté dans le cadre du défi "Chicane" du mois de mai à Kino Rive-Sud.

jeudi 4 juin 2009

Toutes les étapes d'un court-métrage animé

J'ai toujours trouvé ça fascinant de voir l'évolution d'un film d'animation de son écriture jusqu'au résultat final. J'ai donc décidé de faire un peu un Walt Disney de moi-même et de vous introduire aux différentes étapes à travers un court-métrage que j'entreprends pour présenter à la fin du mois.



Aujourd'hui, je commence naturellement par les étapes préliminaires.




1 L'Écriture

À la base, il y a une idée qui se traduit par des images et des mots. Dans mon cas, je commence toujours par noter en quelques lignes, la trame sur laquelle l'histoire va reposer. À ce stade là, pas de détails ou alors quelques uns pour ne pas perdre les idées intéressantes.



Dans ce cas-ci, le projet est de faire un court-métrage sur le thème "Ciné-Parc". Un thème qui a été proposé par une des participantes au mouvement Kino Rive-Sud comme défi pour la présentation de la fin juin.



Ma première idée a été de produire un film qui pastiche les publicité pour le snack bar qu'on présentait à l'époque entre les long-métrages. Je vais leur donner un angle un peu plus suggestif et sexy pour les moderniser mais en gardant le look naïf d'antan.




2- Le Storyboard

Lorsqu'on fait un dessin animé, le mieux est de passer par un storyboard plutôt qu'un scénario écrit au long. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il est plus facile de décrire le visuel par des dessins que par l'usage de centaines de mots.








À ce stade-ci, les dessins sont encore très "rough" et les personnages n'ont pas encore été créé. J'y vais donc de traits grossiers pour simplement me retrouver une fois que je serai rendu au stade de l'animation.¸

Ainsi, ce stade me permet de déterminer déjà de combien de personnages, de lieux et d'accessoires je vais avoir besoin au total. Naturellement, on en est encore dans les étapes préliminaires et il est donc encore temps de changer certaines parties si je n'en suis pas satisfait.








3. Le design

Pour cette étape, j'ai commencé par m'imprégner du style que je cherche à parodier en regardant plusieurs de ces clips. Ce qui est merveilleux aujourd'hui, c'est qu'avec des sites comme Youtube, plusieurs de ces clips sont facilement accessibles. Autrement, j'aurais dû me référer à des exemples que je possède toujours sur des cassettes VHS mais la recherche aurait été plus longue.


Ensuite, vient le temps de faire le design des personnages. Dans ce cas-ci, mon personnage principal sera Mr. Snack, le patron du Snack Bar. J'ai donc commencé par travailler son apparence pour me faire un modèle qui me servira ensuite durant tout le film.
J'ai voulu avant tout qu'on puisse ressentir que ce film aurait pu être tiré des années 60. On peut déjà voir que Mr. Snack a un style très Hanna-Barbera. On pourrait facilement le mêler à une scène de foule dans les Pierrafeux ou les Jetsons. C'est parce que c'est le style qui a dominé la production durant cette période.
Maintenant, il faudra faire la même chose pour chacun de personnages et pour tous les accessoires. Pour les décors, j'envisage d'utiliser des motifs abstraits un peu comme ceux qu'on retrouvait dans le design de l'époque.
Il faut aussi choisir une palette de couleur pour donner un ton visuel unique à l'ensemble du film. C'est là où j'en suis actuellement.
Je vous reviendrai bientôt pour la suite de cet exposé.
Merci!