Mononc' Nanou le rénovateur

À bas la rénovation et les travaux manuels !!!




C'est mon nouveau surnom : "Mononc' Nanou".

En tout cas, c'est comme ça que ma bonne amie Isabelle a décidé de me rebaptiser depuis que j'ai été faire mon Monsieur "Canal VIE" chez elle et Eric le mois passé. Il aura suffit que je donne un coup de pouce pour enlever une prise électrique récalcitrante et le sort en était jetté. Me voilà devenu un maître rénovateur aux yeux de tous et chacun.

En fait, je parle de ça parce que la rénovation a occupé une grosse partie de la dernière semaine de ma vie et que ça ne fait que confirmer une chose. Si je me débrouille pas trop mal pour faire des travaux manuels, ça ne rend pas la chose plus agréable pour autant.

Voici donc en quelques dessins, une partie de la semaine qui vient de s'écouler. Et bien entendu, quelques apprentissages que j'ai pu y faire :






Les dessins animés nous mentent. Moi qui croyait qu'une caisse s'ouvrait tout simplement d'elle-même lorsqu'on y appliquait un petit coup de "crow bar". C'est faux!!! Archi-faux! Il faut lutter contre le bois humide, éviter les clous rouillés et se démener pour défaire les planches une à une.
Après ça, qu'on essaie encore de me faire croire qu'un bébé kangourou peut en fracasser une d'un seul coup de pattes arrière.

Fabriquer une porte de clôture. Ça par contre, j'aime bien ça. C'est simple, sans danger et pas trop forçant. À moins bien sûr de faire comme moi et de ne pas s'assurer d'avoir chargé les piles de la perceuse qui agit à tître de tourne-vis. Quand il faut installer les dernières planches avec la bonne vieille solution de nos grand-pères qui n'implique pas de "power-tools" mais seulement un peu d'huile de coude, c'est un petit peu moins agréable.



Ah! Les joies qu'apporte une échelle en équilibre précaire. Surtout quand on tente d'imbriquer deux morceaux de goutières qui ont approximativement la même forme (tâche déjà à peu près impossible même avec les deux pieds sur terre)
D'autant plus amusant si comme moi, on ne peut pas regarder en bas de crainte de voir le sol se mettre à tanguer et de s'évanouir. Vive le vertige!


Faut toujours s'assurer de garder les outils à portée de la main quand on travaille. Surtout quand on passe 10 minutes à essayer de placer correctement une porte de clôture qui pèse trois tonnes afin qu'elle ait l'air minimalement droite pour ensuite réaliser qu'on a laissé la foutue perceuse à quelques centimètre de notre portée de bras maximale.

Tout ça pour dire que maintenant que tout ça est réglé, je peux revenir à mes crayons. Enfin!

à bientôt!