Ce soir, je fais dans l'éditorial. J'y peux rien. Je suis juste incapable de garder ça pour moi.
Depuis longtemps, on constate que les bulletins de nouvelles à la télé québécoise consacrent de moins en moins de temps aux actualités internationales pour diffuser plus de nouvelles à saveur locales. C'est ainsi qu'on fera des séries de reportages sur la lenteur du déneigement des rues de Montréal ou sur un transexuel qui est ballotté entre des prisons pour hommes et pour femmes tandis que des populations sont balayées par la guerre, les tempêtes ou les génocides ailleurs. Après tout, ailleurs, c'est loin.
Mais là, on bat tous les records. Même les nouvelles concernant la métropole semblent provenir de trop loin pour avoir quelque intérêt que ce soit quand on accorde autant de temps aux réactions des uns et des autres à une revue de fin d'année diffusée à la télvision.
Est-ce que c'est juste moi ou est-ce qu'on ne tombe pas légèrement dans l'exagération? Entre l'entrevue exclusive avec une telle qui s'est sentie écorchée, et la réplique l'autre qui demande la tête de la directrice de la programation de la SRC et les demandes d'excuses publiques de tout un chacun, c'est à croire que le reste de la planète a cessé de tourner jusqu'à ce que les auteurs se soient auto-flagellés sur la place publique.
Voilà, c'est tout le temps que j'accorderai à cette situation sur mon blog.
On passe à un autre appel.
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